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vendredi 25 mars 2016

Mes rosiers préférés à fleurs doubles

'Westerland'

'Westerland' Photo D. Valé



'Westerland' est une très belle variété arbustive d'environ 1,20 m de hauteur. Ces fleurs sont doubles, parfumées et la couleur est nuancée sans être criarde. 

Ce rosier plein de charme est époustouflant en mélange avec des vivaces de couleur bleue ou des graminées comme Carex buchananii

Magnifique valeur sûre, doté d'un feuillage sain et brillant !! Idéal pour former une belle haie colorée...






'Buff Beauty'

'Buff Beauty' Photo D. Valé

'Buff Beauy', qu'elle est belle, cette variété arbustive de forme plutôt étalée ! La couleur est douce et quand on regarde ses fleurs dans le détail, on est surpris de les voir si finement arrangées. C'est un enfant du soleil, une particularité des rosiers de couleur jaune et orange. 

'Buff Beauty' Photo D. Valé
Le feuillage est très sain, comme toutes les variétés que je présente sur cette page. Très bien pour couvrir un talus, à mélanger avec des vivaces de couleur parme, comme des Verbena bonariensis, des Penstemon, des Campanules...magnifique !












Gruss an Aachen

'Gruss an Aachen' Photo D. Valé
'Gruss an Aachen' Photo D. Valé

'Gruss an Aachen' est petite, certes, mais elle a de la pêche, dans le vrai sens du terme ! C'est la reine incontestable des massifs bas, malgré un feuillage mat un peu mi- figue, mi-raisin. Ne loupez pas les apports nutritifs au printemps et les cendres de cheminée (potasse) en juillet ! Mais bon, on lui pardonne tout, car ses fleurs sont tellement généreuses. Pour garder la forme de cette belle qui salue Aix-la-Chapelle, taillez au printemps sur la moitié des rameaux et aérez bien le milieu. 

Ajoutez quelques sauges ou des graminées Festuca glauca à petit développement par-ci, par-là et le spectacle est assuré !


2016 © Heike Giannotti

jeudi 24 mars 2016

La taille du rosier

La taille est nécessaire pour aérer le rosier et laisser la place aux jeunes pousses. Bien exécutée, elle peut déterminer le nombre de fleurs et de floraisons dans la saison. Elle intervient également dans la prévention des maladies quand on supprime le bois mort, nid à toute sorte de maladies. A vos sécateurs !


La taille raisonnée


Selon leurs origines, les différents types de rosiers nécessitent d’une taille d’entretien adaptée à leur morphologie et comportement de floraison. La taille courte sur trois yeux est 'out', car elle épuise vos rosiers et fait vieillir la charpente prématurément !

Les travaux de taille sont toujours accompagnées d'un bon binage du sol autour du rosier et d'un paillage, idéalement à base de fumier de cheval bien décomposé, mélangé à des cendres de bois. 

1. La taille de nettoyage en début d'hiver (climat doux)


Rosiers remontants (refleurissent) roses anciennes, modernes, paysagers, grimpants
  • Enlevez d'abord le bois mort et quelques vieilles branches à la base pour aérer le milieu du rosier
  • Pour les rosiers vigoureux, raccourcissez les branches d'un deux tiers et pour les rosiers à petit développement de deux tiers de la végétation
  • Placez votre sécateur bien aiguisé droit juste au-dessus d’un œil extérieur et en dessous d’un embranchement ('Y'). Ne forcez pas, utilisez un coupe-branches si nécessaire et coupez sec
  • Restructurez la charpente des rosiers grimpants après les dernières fleurs, choisissez un œil qui est dirigé vers le support (pergola, mur, arbre), laissez deux ou trois nouvelles branches et attachez les autres vers leur support avec un fil de vigne élastique (faire un '8') 
Rosiers non remontants (ne refleurissent pas) espèces botaniques, grimpants (lianes)
  • Même technique que les rosiers remontants, mais il faut tailler les jeunes rosiers directement après la floraison. A partir de la quatrième année de plantation on peut garder les cynorhodons ('fruits') pour les oiseaux et reprendre la silhouette au printemps. 
  • En ce qui concerne les rosiers lianes, après les dernières fleurs, enlevez deux ou trois vieilles branches à la base, sans toucher à la longueur des rameaux et attachez le nouvelles pousses sur leur support. Elles vont fleurir l'année suivante.
  • Pour les rosiers pleureurs, après les dernières fleurs, enlevez deux ou trois vieilles branches à la base (bourrelet de greffe), sans toucher aux nouvelles pousses qui vont fleurir l'année suivante. 

2. Taille de nettoyage au printemps, (climat froid)


Rosiers remontants et non remontants adultes
  • la technique est la même que celle de la taille en début d'hiver
  • Reprenez la silhouette de tous les rosiers adultes (en ce qui concerne les rosiers non remontants, on les appelle 'adultes' à partir de la quatrième année de plantation)

2016 © Heike Giannotti

lundi 21 mars 2016

Maladies et insectes nuisibles


La santé du rosier dépend des soins que nous lui apportons. Un rosier négligé et/ou mal exposé ne donnerait en aucun cas la même satisfaction qu’un rosier bien choisi et entretenu. Vérifiez régulièrement l’état de santé de votre rosier en nettoyant les fleurs fanées. Observez vos rosiers et si le feuillage semble atteint, intervenez rapidement pour éviter la propagation en supprimant les parties malades ou infestées. A suivre, mes meilleurs conseils de prévention contre les maladies et insectes nuisibles de vos rosiers.  


Les traitements chimiques


Amoureux de la vie que nous sommes, protégeons la santé de nos enfants et celle de la faune de notre jardin. Le traitement chimique soigne le rosier malade mais il n’enlève pas la cause de la maladie. Même le traitement préventif en hiver à base bouillie bordelaise pose problème pour les dépôts de cuivre qu'il engendre dans le sol...

Dans notre jardin vivent des insectes que nous avons pas invités. Observez cette population avec calme et installez plein de nichoirs dans votre jardin naturel. Je le rappelle, le meilleur remède contre les maladies reste l’œil attentif du jardinier et la biodiversité de votre jardin. Limitez la lutte contre les insectes indésirables uniquement à l’application d'une huile blanche en hiver, elle étouffe les nids.

Les maladies cryptogamiques (champignons nuisibles)

2016 © Denis Valé/pepinièresdelasaulaie / Oïdium sur rosier

1. Le 'blanc' du rosier (Spaerotheca pannosa var. rosae)

  • Champignon nuisible, poudrage blanc fariné sur les jeunes tiges et feuilles. Rosiers à feuillage fin, mat.
  • Emplacement sans renouvellement d’air. Brusque changement de température, endroit humide et froid le matin. Engrais trop riche en azote (N).  Arrosage sur le feuillage (asperseurs).
  • Remède: Du soleil. Apportez un engrais 'special rosier' (NPK 10-5-20+Fe+Mg) en granules ou engrais bio riche en potasse en mars et en juillet. Arrosez uniquement au pied du rosier. Pulvérisez du lait demi-écrémé, plantez des gousses d'ail au pied du rosier.

2. Les 'tâches noires' (Marsonina rosae)

  • Champignon nuisible, tâches noirâtres, grandes, irrégulières. Après la première floraison, le feuillage se colore, dessèche et tombe prématurément.
  • Sensibilité génétique (rosiers jaunes, orangés, rouge vif etc). Carence nutritive en potasse (K). Emplacement inadapté, souvent trop chaud et sec.
  • Remède: Changez l'emplacement, taillez les branches atteintes, apportez un engrais 'special rosier' (NPK 10-5-20+Fe +Mg) en granules ou engrais bio riche en potasse en mars et en juillet, paillez le sol (plaquettes de bois blanc, pas décorces de pin!) pour éviter les variations de température autour des racines.

3. La rouille (Pragmidium)

  • Champignon nuisible, pustules oranges sous le feuillage (printemps) ou petites tâches noires/marrons sur le feuillage (été) qui vire jaune
  • Sensibilité génétique (roses anciennes, rosiers Alba, Rosa canina, Rosa rubiginosa), brusque changement de température et humidité
  • Remède: Taillez les branches atteintes, apportez un engrais 'special rosier' (NPK 10-5-20+Fe +Mg) en granules ou engrais bio riche en potasse en mars et en juillet, paillez le sol (ex : plaquettes d'aulne, pas décorces de pin!) pour garder la fraîcheur au pied du rosier

Les insectes 'indésirables'

 1. Les nématodes

  • Présence de vers minuscules dans le sol, ils dévorent les radicelles fines dans le sol. Le rosier ne se développe pas, il végète. Semez  un tapis d’œillets d’Inde (Tagetes).

2. Les acariens

  • La minuscule araignée rouge s'installe dans des endroits chaud et secs, sans renouvellement d'air. Elle déteste l'eau ! Une douche froide tard le soir fait fuir une grande partie et détruit les petites toiles d'araignées des nids. Paillez le sol (ex : plaquettes d'aulne, pas décorces de pin!) pour garder la fraîcheur au pied du rosier.

3. Les pucerons

  • Pulvérisez du savon noir par temps couvert et installez des larves de coccinelles et/ou de chrysopes à partir du mois de Mai. Plantez des lavandes et la verveine citronnelle dans votre jardin, elles ont un effet répulsif contre les pucerons et moustiques !

4. Les cochenilles

  • Les cochenilles détestent les traitements à l’huile blanche en hiver et au printemps qui détruisent leur nid.

5. Les limaces

  • Les limaces et autres hermaphrodites ont certainement des origines allemandes ou alsaciennes, tellement elles adorent la bière ! Mettez des soucoupes plein de bière dans vos massifs, elles tomberont dedans et mourront complètement saouls...



2016 © Heike Giannotti



samedi 19 mars 2016

Les besoins essentiels du rosier


Le rosier a la mauvaise réputation d’être sensible aux maladies. Pourtant, dans 95 % des cas, c'est l'emplacement ou l'entretien qui en sont la cause ! Même si la pub le vante, le rosier zéro effort n'existe pas et j'avoue que les produits avec une tête de mort sur l'emballage m'inquiètent... Bref, mon expérience sur le terrain me permet d'affirmer qu'un rosier correctement nourri, arrosé et taillé n'a pas besoin de traitements chimiques ! Voici mes deux premiers remèdes 'miracles' à suivre :


Le premier remède : Changer l'emplacement


Votre rosier est malade toute saison ? Bizarre, le vendeur du magasin vous a bien conseillé de planter ce rosier orange fluo dans un coin humide exposé nord-ouest. Ce qui est une mauvaise idée, le meilleur emplacement pour les rosiers jaunes et oranges étant plein sud ! Les fleurs rouges, elles, surtout aux teintes, et les fleurs blanches se plaisent au soleil le matin et à l'ombre l'après-midi (est). Les fleurs roses, elles, sont les plus simples à orienter, presque tout emplacement leur plaît (sud, est, sud-ouest).

Alors, si votre rosier n'est pas planté au bon endroit, changez-le d'emplacement au mois de novembre, à la Sainte-Catherine. La saison suivante, il est toujours couvert de tâches disgracieuses ? Rassurez-vous, chez le rosier, c'est comme chez le cochon, rien ne se perd: Finalement, les bouts secs de votre rosier 'Super Star' (les initiés comprendront l'allusion...) n'enrichiront pas votre jardin, mais votre tas de compost !

 2016 © Denis Valé/pepinièresdelasaulaie / rosier 'Hanabi'

Le deuxième remède : Combler ses besoins nutritifs


Dans la nature, le rosier sauvage ne fleurit qu'une seule fois avant de former les graines. Pour cet effort, il n'a pas besoin d'engrais chimique ! Puis l'homme a croisé le rosier de Chine à floraison remontante avec les plus belles roses à floraison unique, sans se soucier de la santé du feuillage. Il a ainsi crée des rosiers plus florifères, mais aussi plus vites épuisés et sensibles aux maladies. Le résultat de cette erreur ancienne sont nos rosiers couleur 'flashy' des années après-guerre, qui se retrouvent sans feuilles une fois la première floraison passée.

Aujourd'hui, les créateurs de nouvelles variétés de rosiers ne sélectionnent plus uniquement la plus belle fleur, mais aussi le feuillage le plus sain. Certes, ces variétés horticoles sont plus résistants aux maladies, mais aussi plus gourmands que les rosiers sauvages. Un seul apport en mars d'engrais 'spécial rosier' ou d'engrais bio ne suffit pas pour garantir une deuxième floraison en bonne santé. Prévenir est mieux que guérir : Pour favoriser la refloraison, je préconise un deuxième apport de potasse sous forme de cendres de cheminée ou de Patentkali (mélange de potasse et de magnésie) en mi-juillet. N'oubliez pas de nettoyer régulièrement les fleurs fanées car le sécateur est notre meilleur assistant !

Rendez-vous à l'automne, j'attends vos photos fleuries avec impatience...



2016 © Heike Giannotti

mardi 15 mars 2016

La floraison du rosier

La floraison du rosier est généreuse et chaque printemps, on attend le spectacle avec impatience ! Il fleurit tôt ou tard, une seule fois ou sans interruption jusqu'aux gelées, montrant ses fleurs simples ou doubles qui nous enivrent avec leur parfum doux ou poivré. N'oublions pas la suite gourmande des cynorhodons, le 'gratte-cul' qui plaît tant aux oiseaux et aux enfants. Bref, le rosier est généreux et sa diversité est  unique dans le règne végétal. Comment faire pour 'booster' son potentiel de floraison ?

Le comportement de floraison du rosier


Chez le rosier, on distingue deux types de floraisons, les rosiers 'non remontants' et 'remontants'. Les rosiers 'non remontants', dont les espèces et variétés les plus anciennes, fleurissent qu'une seule fois en juin/juillet sur les branches de la saison précédente, mais de manière très généreuse. Les rosiers 'remontants', variétés horticoles plus récents dans l'histoire du rosier, refleurissent sur les tiges nouvelles, environ cinq à six semaines après la première vague du printemps. L'intensité de la floraison dépend en premier lieu des conditions météorologiques, mais le jardinier averti peut soutenir les efforts de son rosier ! Voici quelques astuces pour avoir les plus belles roses du quartier:

Comment faire refleurir ses rosiers ?

  • Enlevez régulièrement les fleurs fanées, sans attendre que le rosier soit entièrement fané. 
  • Après la première floraison, taillez directement au-dessus d’un œil (petit bourgeon dormant) et enlevez environ deux tiers du rameau défleuri. On appelle cette technique la taille sur la charpente. 
  • Binez autour du pied pour aérer le sol et répétez le premier apport d'engrais spécial rosier (NPK10-5-20 +Fe +Mg, j'utilise 'Osmocote/Fertiligene'  Rosiers) ou, pour les 'tout bio', du fumier de cheval bien décomposé et mélangé avec des cendres de cheminée. Surtout, n'employez pas n'importe quel engrais 'fleurs' du commerce, tout le monde ne mange pas la même chose pour être au top de sa forme !
  • L’eau est indispensable pour l’absorption des éléments fertilisants. Arrosez lors d’étés secs à raison de dix litres par pied et par semaine. Pour faire des économies d'eau, installez un récupérateur d'eau de pluie. Un bon geste pour la planète ! 
  • Enfin, pour limiter les pertes d’eau par l'évaporation, apportez une couche de paillage sous forme de compost ou de terreau grossier. Les plaquettes de bois déchiquetées non résineux sont également très efficaces, surtout quand on part en vacances.

2016 © Denis Valé/pepinièresdelasaulaie

Une dernière astuce


Contre le cafard du retour des vacances, préparez vos rosiers avant votre départ... et admirez les fleurs, bien au calme, à la rentrée scolaire !

Une question, une astuce à partager ? Laissez un commentaire !





2016 ©Heike Giannotti

vendredi 11 mars 2016

Rosiers et biodiversité


Peu connus, les rosiers sauvages sont un atout pour la biodiversité de nos jardins. Ils s'intègrent de façon très harmonieuse dans l’ambiance du jardin, offrant fleurs et fruits à la faune présente. Pour en profiter au mieux de leur beauté naturelle, voici quelques conseils et astuces.

2016 ©Denis Valé/pepinieresdelasaulaie (1)
Choisir un rosier sauvage
Avant de faire votre choix chez un pépiniériste spécialisée, évaluez la taille de votre jardin et restez à l’échelle ! Des espèces de petite taille comme Rosa stellata (1) s’intègrent très bien dans une rocaille, mais elles seront invisibles coincées dans un grand massif entre graminées et vivaces. Au contraire, les dimensions imposantes de Rosa virginiana 'Alba' (2) supplanteront un petit jardin. A noter que le rosier prendra quelques centimètres de plus en terre riche et argileuse. Renseignez vous également sur l'emplacement idéal. Soleil ou ombre?

La plupart des rosiers sauvages et hybrides fleurissent une seule fois dans l'année, mais il est possible de constituer un jardin bien fleuri pendant toute la saison. Selon votre climat, la floraison commence dès Avril avec les rosiers Banks ou Rosa xanthina, se poursuit avec Rosa gallica 'Officinalis' (3) et se termine avec Rosa moschata ‘Umbrella’, qui fleurira jusqu'en Octobre.

2016 ©Denis Valé/pepinieresdelasaulaie (2)
Le jardin au naturel 
Pour la biodiversité, mélangez les espèces botaniques avec d’autres végétaux. Des arbustes hâtives comme le Forsythia et le Lilas, le Buddleia, arbre à papillon ou des Cistus avec leur floraison estivale. Des Viburnums et Cornus pour l'hiver... Cachez des bases dénudées avec des nuages de graminées ou un tapis de géraniums vivaces.

Créez un biotope dans votre jardin. Installez des nichoirs, prévoyez un petit point d’eau pour attirer les oiseaux, ils élimineront gratuitement les insectes nuisibles pour vos rosiers. Les panneaux jaunes englués à suspendre dans vos rosiers aident à évaluer l’importance de la population des insectes nuisibles. Ne traitez pas à l’aveugle, car l'entretien des rosiers sauvages est très simple !

Un entretien simple
Les trois premières années après la plantation, taillez peu et uniquement après la floraison. Après, un bon nettoyage du bois mort et des vieilles branches à l'automne et une taille légère des rameaux souples suffisent. 

2016 ©Denis Valé/pepinieresdelasaulaie (3)
N'oubliez pas de laisser quelques fruits et aérez le sol avant l’hiver et au printemps.

Les rosiers sauvages sont peu gourmands: Apportez de la matière organique seulement tous les deux hivers, en ajoutant de la cendre de cheminée ou du Patentkali, important pour la bonne santé des rosiers.

Pour multiplier les rosiers sauvages, semez les graines en hiver ou bouturez des jeunes rameaux au mois d'août. Participez à la création de jardins éco-responsables !




2016 © Heike Giannotti


jeudi 10 mars 2016

Des feuilles saines


Pour planter le rosier idéal, il est important de regarder d'abord le feuillage avant la fleur. Un feuillage vert foncé et vernissé est un signe de bonne résistance aux maladies, très important pour la biodiversité et le renoncement aux traitements chimiques!


Feuilles et folioles


Les feuilles du rosier sont composées de folioles de nombre, de formes et couleurs différents selon espèces et variétés. Un feuillage vernissé par exemple, indique un emplacement ensoleillé et humide. Les feuilles velues, elles, préfèrent un emplacement chaud et sec. 

Devant un rosier sans nom, je regarde d'abord le feuillage pour trouver son origine, la fleur est secondaire et sert à confirmer l'identification.


2016 ©Denis Valé/pepinieresdelasaulaie

Mon rosier est malade


Quand un rosier souffre de carences, d'un mauvais emplacement ou des aléas de la météo, son feuillage montre des signes de maladie. 

Avant de penser traitement chimique, apportez un engrais spécial rosiers ou du fumier de cheval bien composté et mélangé avec des cendres pour le rendre plus résistant aux maladies. Achetez vos rosiers chez des spécialistes, ils sauront vous renseigner sur les préférences particulières et l'emplacement idéal de chaque variété ou espèce.

Un dernier conseil: N'hésitez pas de changer l'emplacement de votre rosier au mois de Novembre, il sera plus beau l'année suivante! 

photo: Feuillage sain de 'Rush'

2016 © Heike Giannotti

samedi 5 mars 2016

Roses et ronces

Les rameaux de rosiers sont pourvus d’aiguillons crochus ou droits. Elles se détachent facilement de la tige, contrairement aux épines incrustées des ronces. Les rosiéristes multiplient leur variétés de rosiers en pépinière sur des porte-greffes sans aiguillons, comme Rosa multiflora inermis. C'est mieux pour les mains!



La fonction des aiguillons 


Rosa canina, l'églantier aux fleurs simples, se trouve à l'état naturel dans les zones de sous-bois de notre France rurale. Pour bien grandir, il a développé de longs rameaux pourvus d’aiguillons crochus qui lui permettent de se hisser vers le soleil. 

D'autres espèces ont de grands aiguillons droits aux coloris très voyants, comme par exemple Rosa x sericea 'Ptheracantha' (photo). Dans les steppes de leur habitat naturel, ils forment de véritables défenses contre des animaux qui broutent, friands des jeunes pousses tendres. Ces quadrupèdes sont capables de dévorer un rosier en entier ! Vous l'avez compris, chèvres et d'autres ânes n'ont pas de place dans votre roseraie, sauf si vous avez prévu de faire table rase et de planter des tulipes. 

2016 © Denis Valé/pepinièresdelasaulaie

Une haie de rosiers


Mon cauchemar c'est de vivre enfermé par une haie de thuya. Sombre, austère avec ce parfum de résine acre. Un ogre vert qui rend mon sol stérile, sans vie autour.

Heureusement que ma réalité est autre ! Autour de ma maison, une haie coloré de rosiers simples. Dense, mais vivante avec ses fleurs plein de nectar et des fruits remplis de graines. Des oiseaux qui se chamaillent, des papillons et aussi des abeilles, soyons fou. Une multitude de couleurs, des formes, des parfums de l'enfance. Créer une haie de rosiers à la place du fil barbelé, ça vous tente ?

Et bien, j'ai envie de créer avec vous un jardin au charme simple...


2016 © Heike Giannotti

vendredi 4 mars 2016

La première rose, une histoire simple


Le rosier est né des vallons sauvages de l’hémisphère Nord du globe. Friand de ses fruits, puis de ses fleurs, l'homme a fait voyager ses graines et il a marié ses plus belles fleurs. Au fil des siècles, cette fleur simple est devenue le produit horticole le plus vendu au monde. Et bien moi, je la préfère simple. Et vous? 



2016 ©Denis Valé/pepinieresdelasaulaie

Une histoire de famille 

Le rosier fait partie de la famille des Rosacées. Il a pour cousin le pommier, le poirier et la ronce. Il forme le genre Rosa qui se divise en quatre sous-genres, dont le sous-genre Eurosa, le plus important pour l’histoire du rosier.

Environ 141 espèces et de multiples hybrides naturels sont regroupés dans le genre Rosa.

Ce sont eux que l'on appelle espèces botaniques ou rosiers sauvages.

Au cours de son évolution, le rosier s’est adapté à son milieu naturel et ses exigences. L'adaptation est à l’origine des formes morphologiques très variées.

Roses simples

Elle a permis à l'homme de créer des types de rosiers différents, des rosiers miniatures, rampants et d'autres formes que trouvons aujourd'hui dans le commerce.

Ce blog est dédié aux rosiers simples comme les rosiers sauvages et leurs hybrides, issus du mariage entre deux espèces. Mis à part les roses anciennes, il présente aussi des rosiers modernes au feuillage sain, fleurs mellifères et cynorhodons comestibles. Toutes ces roses qui sont un atout pour la biodiversité de nos jardins et la fierté du jardinier éco-responsable.




2016 ©Heike Giannotti